Le choix est au rendez-vous
Les constructeurs automobiles ont développé une gamme de véhicules qui répondent aux besoins quotidiens de transport. De la fourgonnette au fourgon lourd pouvant être équipé en atelier mobile, le choix est assez vaste. Par ailleurs, le chef d’entreprise peut lui aussi se déplacer en voiture électrique avec des véhicules particuliers pouvant être transformés pour devenir de vrais utilitaires.
Avec un véhicule électrique, doit-on craindre la panne sèche ?
De nombreux professionnels abandonnent leur projet par crainte d’une « panne sèche ». Pourtant, l’autonomie d’un utilitaire électrique est de 100 à 300 km.
Les constructeurs ont tablé sur un kilométrage moyen quotidien, surtout pour les véhicules effectuant des tournées de livraison.
Si vous avez encore des craintes, des professionnels peuvent vous conseiller sur le meilleur mode de recharge entre la charge lente, la wallbox (chargeur mural), ou la charge rapide, si vous disposez du courant triphasé dans votre garage ou votre atelier.
Avez-vous droit à des aides de l’État ?
Jusqu’au 30 juin 2021, le bonus écologique pour les personnes morales est de 5 000 € pour les véhicules électriques coûtant jusqu’à 45 000 € TTC, que ce soit une voiture particulière ou un utilitaire léger.
Cette prime, cette fois-ci de 3 000 € est attribuée pour les véhicules particuliers et les utilitaires légers jusqu’à 60 000 € TTC.
Enfin, elle est de 3 000 € pour les utilitaires légers au-delà de 60 000 € TTC.
Les hybrides rechargeables sont aussi éligibles à une prime de 2 000 €. Ils doivent pouvoir circuler plus de 50km en 100% électrique et rejeter moins de 50g de CO2 par kilomètre. Leur prix de vente ne doit pas dépasser 50 000 € TTC.
Pouvez-vous bénéficier d’une réduction sur votre cotisation assurance ?
Jusqu’au 31 décembre 2023, vous bénéficiez également d’une baisse de vos cotisations d’assurance Auto grâce à l’exonération de la TSCA (taxe spéciale sur les conventions d’assurances). Pour en profiter, les certificats d’immatriculation de vos véhicules doivent avoir été émis après le 1er janvier 2021.
Existe-t-il d’autres avantages à passer aux véhicules propres ?
Les véhicules électriques ne sont pas soumis à la taxe sur les véhicules de société (TVS) et, selon les départements, le certificat d’immatriculation (l’ancienne carte grise) peut être gratuit ou bénéficier de 50% de réduction.
De plus, le plafond d’amortissement est aussi impacté. Pour les véhicules thermiques, le plafond est fixé à 9 900 € tandis que le véhicule électrique (VE) voit le plafond rehaussé à 30 000 € afin de promouvoir les nouvelles technologies.
Enfin l’amortissement de la batterie d’un véhicule électrique peut aller de 10 000 € à 26 000 €.
Les collectivités locales aident-elles la transition vers les véhicules propres ?
Oui, si vous vous trouvez dans une zone à faibles émissions, une ZFE. Une surprime de 1 000 € est accordée pour ces 19 zones qui concernent la plupart des grandes villes comme Paris, Lyon, Strasbourg ou encore Toulouse. L’aide est cumulable avec le bonus écologique et la prime à la conversion. Si vous achetez un véhicule électrique pour votre entreprise, vous pouvez cumuler 11 000 € de bonus et d’aides.
Des régions ou des métropoles régionales investissent sur l’avenir du transport responsable et mettent en place d’autres aides. Renseignez-vous.