L’inflation : causes et alternatives
Depuis plusieurs mois, la hausse générale des prix fait partie intégrante de notre quotidien : augmentation du prix du carburant, du gaz, des produits alimentaires... L’inflation a récemment atteint un seuil historique de 5,9%1, du jamais vu depuis septembre 1985. Quelles sont les causes de cette augmentation du niveau général des prix, et quel comportement adopter vis-à-vis de l’épargne ?
Plusieurs facteurs pour expliquer cette hausse généralisée des prix
La première explication de la hausse généralisée des prix se trouve probablement dans la très forte reprise économique après deux années de confinements successifs. En effet, en 2020 et 2021, les ménages ont fortement diminué leur consommation du fait de la pandémie de Covid-19. Une fois la pandémie et les campagnes de vaccinations terminées, la demande est très vite repartie. Cependant, l’offre n’était pas toujours au rendez-vous et elle n’a pas pu suivre au même rythme que la demande. En effet, remettre une usine en route, relancer des circuits de production et de transport prend du temps. Ce décalage temporel entre une demande vigoureuse et une offre qui tardait à arriver ont fait augmenter le niveau général des prix.
Le conflit russo-ukrainien a également eu un rôle à jouer dans cette envolée des prix, notamment pour les matières premières. Le cours du baril de pétrole a quasiment doublé les jours qui ont suivi le début de la guerre, une première depuis 2009. Le cours du gaz s’est envolé, atteignant, lui aussi, un prix record. La Russie et l’Ukraine sont en effet d’importants producteurs de matières premières (énergétiques et agricoles). Cette hausse de coût des matières premières se répercute immanquablement sur le coût de l’ensemble des produits que nous consommons (nourriture, chauffage, transports...).
Enfin, la distorsion entre l’offre et la demande évoquée ci-avant s’est accrue par le re-confinement en Chine de mars 2022, en raison de la recrudescence des cas de Covid-19. Cette mise sous cloche de la deuxième économie mondiale a de nouveau eu des répercussions sur la production industrielle et sur la logistique mondiale. Les usines et les ports ont tourné au ralenti pendant 3 mois, ayant pour conséquence un surenchérissement des coûts de production et de transport.
Des solutions d’épargne pour pondérer les effets de l’inflation
Face à cette spirale et une perte certaine de pouvoir d’achat, de bons réflexes d’épargne peuvent être adoptés, notamment grâce à la hausse des taux de l’épargne réglementée. C’est le cas, depuis août 2022. Par exemple, le Livret de Développement Durable et Solidaire ou encore le Livret A connaissent un triplement de leur taux d’intérêt, passant de 1 à 3% net, toujours sans fiscalité aucune. Plutôt que de laisser sommeiller des sommes d’argent sur votre compte courant non rémunéré, mieux vaut donc les placer sur les livrets bancaires préférés des français, totalement sécurisés. Préférer cette épargne de précaution à vos comptes-courants est d’autant plus pertinent dans le contexte actuel.
L’assurance-vie est également un outil qui peut vous permettre de limiter les impacts de l’inflation sur votre épargne. En effet, en complément du fonds euros, investir sur les marchés financiers au travers d’un choix varié d’unités de compte peut s’avérer pertinent pour dynamiser le rendement potentiel de votre capital en fonction des performances de marché. Nous vous invitons à vous rapprocher de votre conseiller afin qu’il vous accompagne au mieux en fonction de votre profil d’investisseur, de votre situation financière, de vos objectifs de rendement, de vos besoins, de votre capacité à subir des pertes, de la durée de placement souhaitée et de vos projets. Indépendamment du contexte actuel dans lequel l’assurance-vie peut s’avérer être une bonne solution, elle reste utile pour vous aider à préparer vos projets à long terme comme par exemple votre retraite ainsi que la transmission de votre patrimoine.
Pour les contrats d’assurance-vie investis sur des supports en Unités de Compte, il existe des risques de perte en capital à investir sur ces supports financiers. La valeur de ces derniers est exposée à des fluctuations, à la hausse ou à la baisse, dont l’amplitude peut varier en fonction de la nature de l’unité de compte et en fonction de l’évolution des marchés financiers. L’assureur ne s’engage que sur le nombre de parts net de frais du contrat et non sur la valeur des parts.