France : un riche patrimoine forestier
Ce patrimoine est détenu aux 3/4 par des propriétaires privés et pour 1/4 par l’État, les communes et les établissements publics. Il se compose de près de 130 essences différentes. Dans son rôle économique, la forêt est un partenaire important dans nos activités productives (industrie, ameublement, construction, énergie).
Mais surtout, elle joue un rôle sociétal et environnemental majeur :
- Elle absorbe environ 70 millions de tonnes de CO2 chaque année3.
- Préserve la biodiversité en abritant de nombreuses espèces végétales et animales.
- Limite l’érosion des sols et les inondations.
- Filtre l’eau.
Un investissement de diversification
Déconnecté des aléas des marchés financiers, l’investissement dans les forêts est basé sur un actif tangible qui produit du bois, matériau d’avenir, écologique et renouvelable.
Chaque jour les arbres grandissent, créent de la valeur, sous réserve de se placer dans une logique de long, voire de très long terme.
Les sources de revenus sont principalement le bois pour l’ameublement, pour le papier et pour le chauffage.
Les forêts de petite surface sont, quant à elles, le plus souvent exploitées pour le bois de chauffage et les loisirs. Elles peuvent en effet être louées pour la chasse, la randonnée (convention avec le département) ou permettre la location de gîtes.
Un marché tendu
La demande est forte et l’offre restreinte : pour acheter une forêt il faut donc avant tout s’armer de patience !
- + de 100 hectares : les offres sont rares (80 transactions en 2019). Un marché étroit sur lequel les personnes morales privées concluent près des 3/4 des acquisitions4.
- de 50 à 100 hectares : les opportunités d’achat sont stables depuis 2014 mais rares4.
- de 1 à 10 hectares : c’est le marché le plus dynamique (+ 6,2% sur le nombre de transactions). Ce segment représente 88% des transactions pour 36% des surfaces du marché des forêts4.
Comment investir dans la forêt
Il est possible d’investir dans des forêts en bénéficiant d’avantages fiscaux au travers d’un groupement foncier forestier (GFF). Le ticket d’entrée sera généralement plus faible que pour l’achat d’une forêt en direct, qui demande un investissement de 50 hectares minimum (prix moyen estimé de 12 400 € l’hectare4) afin de mettre en place un plan de gestion, condition pour bénéficier des avantages fiscaux.
Pour les parts de GFF, à l’instar des SCPI pour l’immobilier, pas de gestion ou de suivi administratif autre que celui des assemblées générales annuelles.
S’entourer d’experts
Afin d’améliorer la productivité et la structure de la forêt française, la loi a organisé un régime de contrôle de l’exploitation de la forêt privée. Il s’agit pour les propriétaires de s’engager pour des périodes minimales de 10 ans sur un plan de gestion durable de leur forêt et de définir les objectifs de leur forêt et les programmes de coupe et de travaux. Cela signifie que l’investisseur en forêts doit s’entourer de professionnels :
- pour orienter le choix de son investissement, entre une forêt déjà exploitable et génératrice de revenus immédiats, ou un terrain nu que l’on plantera en vue d’une exploitation future
- pour sélectionner les forêts en fonction des critères techniques de boisement, de facilités d’exploitation... – pour élaborer le plan de gestion des parcelles, – et enfin pour confier les forêts à des exploitants reconnus.
Une fiscalité adaptée
Les bénéfices écologiques n’ont de sens que si l’on considère la forêt comme un actif de long terme. Il faut en effet respecter le rythme naturel du lieu, les programmes de coupes, la biodiversité... d’où une fiscalité adaptée.
Les investisseurs bénéficient de dispositifs fiscaux favorables, sur l’IFI (Impôt sur la fortune immobilière) et en matière de transmission. Les bois et forêts, lorsqu’ils ne constituent pas des actifs professionnels susceptibles d’être exonérés en totalité, bénéficient d’une exonération partielle à concurrence des trois quarts de leur valeur, sous réserve du respect de certaines conditions et formalités.
La forêt offre un rendement qualifié de « faible » (1 à 1,5% par an)2, surtout les premières années (car pour produire, il faut investir) mais sa valeur progresse régulièrement : depuis près de 20 ans la demande est supérieure à l’offre et les prix évoluent favorablement.
En savoir plus
Si vous avez envie d’un investissement différent, naturel, préservé de la volatilité des marchés financiers, adossé à 2 actifs tangibles (le foncier et le bois) et qui contribue à préserver l’environnement, prenez rendez-vous avec votre banquier privé.
Il vous orientera et vous mettra en relation avec nos partenaires et des spécialistes de cette filière.