Le Private Equity accessible à partir de quelques milliers d’euros
Côté assurance vie, la loi Macron de 2015 a simplifié les règles de liquidité2 appliquées aux unités de compte (UC) investies en titres non cotés et logées dans les contrats d’assurance vie, en ouvrant la faculté de racheter en titres des UC représentant des fonds communs de placement à risques (FCPR).
La loi PACTE de 2019 est allée plus loin encore en élargissant l’éligibilité à l’assurance vie aux fonds d’investissement alternatifs (FIA) que sont les fonds professionnels de capital investissement (FPCI) et assimilés, dans certaines conditions.
Aujourd’hui, chacun peut constater qu’il est possible d’investir sur ces supports en non coté en comptes titres ou dans un nombre de plus en plus important de contrats d’assurance vie, à partir de quelques milliers d’euros.
Que ce soit en comptes titres ou en assurance vie, CIC Banque Privée vous propose d’ores et déjà plusieurs de ces solutions et approfondit continuellement son offre en la matière.
Pourquoi l’engouement des investisseurs particuliers pour le capital investissement ?
Dans sa dernière livraison, l’étude « Activité du Capital-investissement en 2022 » de France Invest3 note que près de 20% des levées de fonds du secteur « non coté » proviennent des particuliers (et des Family Office).
Bien entendu, et ce bien que les performances passées ne préjugent pas de l’avenir, l’historique statistique de surperformance réelle à long terme du non coté sur toutes les autres classes d’actifs joue en sa faveur.
Mais une autre motivation est à l’œuvre, vertueuse et économiquement utile : celle qui consiste à donner du sens à son patrimoine en le fléchant vers des fonds qui auront le temps et les ressources pour accompagner les sociétés investies sur le chemin de la croissance.
Enfin, même si le risque de liquidité et le risque en capital demeurent significatifs, le non coté est perçu comme le moyen de diversifier son patrimoine en le déconnectant des aléas liés à la volatilité4 de marchés boursiers souvent vécus comme irrationnels et trop court-termistes.
Malgré tout, le non coté reste très confidentiel, tant du point de vue du nombre de clients privés et de familles qui détiennent ce type de placements, que du pourcentage de leur patrimoine global consacré à ces classes d’actifs.
Private Equity et investisseurs particuliers : quels enjeux ?
La performance est une donnée liée au temps
Une liquidité réduite reste intrinsèquement attachée aux classes d’actifs en non coté. Investir en non coté, ou autrement dit dans le « capital patient », est un placement risqué dont l’expression de la rentabilité nécessite du temps, précieux allié de la performance.
Ceci reste vrai indépendamment du fait que certaines propositions d’investissement en non coté puissent se revendiquer « liquides » (en assurance via le rachat d’unités de compte possible en parts plutôt qu’en euros) ou « semi-liquides » (en comptes-titres via des fenêtres de rachat temporaires et conditionnelles, dans la limite de quelques pourcents de l’actif du fonds). À noter que certains fonds présentés en assurance vie comme « liquides » assurent cette liquidité via une allocation partielle de leurs ressources en actifs cotés ou en produits de trésorerie, ce qui ne les rend plus totalement comparables à d’autres placement plus « purs ».
La technologie facilite l’accès mais ne modifie pas les fondamentaux
Des acteurs du non coté ont choisi de promouvoir, non sans succès, un process de souscription des fonds simplifié et « full-digital ». Leur apport technologique est exemplaire et très utile à l’industrie du non coté. Mais si ces développements facilitent l’accès au non coté, ils n’en modifient pas les caractéristiques fondamentales. Digitalisation et accessibilité plus large sont deux réalités aussi différentes que le sont moyen et objectif.
Les particuliers ne sont pas des institutionnels
Diverses formules sont présentées comme les vecteurs privilégiés de l’élargissement de la diffusion du non coté. On peut citer par exemple les « fonds de fonds » et les fonds « feeder » de fonds master (ou fonds « » de fonds maîtres) qui permettent d’accéder à des fonds institutionnels à partir de montants placés plus modestes.
Plusieurs points d’attention sont à étudier avant d’investir, notamment le niveau des frais (qui peut vite devenir trop important), et les modalités de versement des fonds engagés (au fur et à mesure des besoins du fonds ou en une seule fois, avec un risque de dégradation du taux de rendement interne du placement).
La rentabilité offerte au particulier ne sera pas celle de l’institutionnel.
CIC Banque Privée à vos côtés
Faciliter l’accès au non coté correspond à une tendance issue des investisseurs eux-mêmes.
De nombreux acteurs tentent de répondre à ce besoin, très souvent avec professionnalisme, mais parfois dans une démarche très autocentrée voire démagogique.
Cette évolution n’aboutira qu’à la condition que tout l’écosystème du secteur (législateur, associations professionnelles, sociétés de gestion, distributeurs) y participe, en imaginant de nouvelles réponses, y compris réglementaires tenant à la clarification juridique des catégories d’investisseurs (« professionnels » ou non).
CIC Banque Privée y travaille résolument : de la formation de nos banquiers privés à l’approfondissement de l’offre mise à disposition, du conseil apporté à nos clients investisseurs à la simplification des procédures de souscription.
Pour CIC Banque Privée, diffuser plus largement l’offre n’exclut pas la recherche de propositions toujours plus engagées dans les thématiques d’investissement responsable. Développer une offre accessible ne signifiera, demain pas plus qu’hier, renoncer à la sélectivité de nos choix !
Pour toute précision complémentaire, nous vous invitons à vous rapprocher de votre banquier privé !