Transcription de la vidéo
Le Private Equity consiste en l’investissement en capital dans des sociétés non cotées. La liquidité d’un investissement ne pourra donc être réalisée qu’à la cession de l’entreprise, totale ou partielle, contrairement aux entreprises cotées sur un marché réglementé.
Cet investissement en capital constitue une source de financement et peut intervenir à plusieurs stades de maturité d’une entreprise :
- à sa création ou peu de temps après, on parlera d’amorçage ou de capital risque.
- pour des entreprises d’une certaine taille à fort profil de croissance (souvent digitales et technologiques), on parlera de growth equity ou de capital expansion.
- pour des entreprises plus matures, cherchant à se développer, il s’agit de capital-développement.
- lorsque cet investissement en capital a pour finalité principale de transmettre, on parlera de capital transmission ; et quand l’opération est réalisée avec effet de levier (avec emprunt), il s’agit d’un LBO (Leverage buy out).
- enfin, lorsque les nouveaux capitaux sont investis dans une entreprise sous-performante, on parlera de capital retournement.
Au-delà, on englobe également dans le terme générique de Private Equity d’autres classes d’actifs non cotés comme la dette privée (Private debt) qui consiste à investir dans des financements sous forme de dette (subordonnée ou senior), ou encore les infrastructures.
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Il y a 2 façons d’investir en Private Equity :
- soit en investissant en direct dans les entreprises,
- soit en investissant dans des fonds d’investissement gérés par des sociétés de gestion spécialisées, régulées par les autorités de marchés (comme l’AMF) ce qui permet d’investir dans un portefeuille diversifié de participations.
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En France, ces fonds sont structurés sous 2 catégories :
- d’une part, les fonds destinés à une clientèle non professionnelle comme les FCPR (Fonds communs de placement à risques) ou leur équivalent européen ELTIF (European Long Term Investment Fund)
- d’autre part, les fonds professionnels, destinés à une clientèle plus avertie, constitués sous forme de FPCI (Fonds professionnel de capital investissement) ou de SLP (Société de libre partenariat).
Les fonds structurés sous forme de FCPR, FPCI ou SLP peuvent bénéficier, dans certaines conditions, d’une fiscalité favorable à la sortie, en exonération d’impôt sur le revenu sur la plus-value pour les personnes physiques résidentes fiscales françaises ou en bénéficiant d’un Impôt sur les Sociétés réduit ou nul pour les personnes morales à l’IS.
Cette classe d’actifs, longtemps réservée aux seuls institutionnels, s’est ouverte aux investisseurs privés avertis désireux d’investir dans l’économie réelle et de diversifier leurs actifs mais qui restent conscients du niveau de risque élevé en capital, de ce type de placement.
En contrepartie d’une durée d’investissement longue, les fonds de Private Equity peuvent dégager des rendements annuels attractifs, perçus au terme de l’investissement. Les fonds de Private Equity surperforment historiquement les marchés cotés, avec moins de volatilité et une valorisation progressive, mais avec en contrepartie un niveau de risque plus élevé (risque de perte de capital) et une contrainte forte d’absence de liquidité.
Nous sélectionnons depuis 2010 les meilleures opportunités d’investissement en rivate equity afin de pouvoir accompagner nos clients sur cette classe d’actifs et intégrer à notre offre des fonds non professionnels comme professionnels couvrant différentes stratégies, segments de marchés ou géographies, et ce y-compris des fonds éligibles à l’assurance-vie.
Nous structurons également nos propres fonds nourriciers, sous forme de fonds professionnels, destinés à une clientèle avertie, afin de permettre à nos clients d’avoir accès à des fonds de taille significative.