Transition énergétique et non coté
Les investisseurs plébiscitent cette démarche engagée, au service de la création de valeur.
Le partage de la valeur vise à répartir les bénéfices d’une entreprise entre les différents acteurs qui ont contribué à leur génération. La loi No 2023-1107 du 29 novembre 20231 vise à simplifier et généraliser les dispositifs de partage de la valeur afin de mieux associer les salariés aux performances de leur entreprise. Voici ce que prévoit la loi.
La loi vise à faciliter le développement de la participation dans les entreprises de moins de 50 salariés. À titre expérimental et pour une durée de 5 ans à partir de la promulgation de la loi, il est possible de mettre en place un dispositif de participation avec une formule de calcul dérogatoire, pouvant mener à un résultat plus favorable ou moins favorable que celui obtenu avec la formule légale :
La règle de non substitution à une rémunération existante, applicable en matière d’intéressement est étendue à la participation (règle valable quelle que soit la taille de l’entreprise).
Les entreprises soumises à l’obligation de mettre en place la participation et pourvues d’au moins un délégué syndical, ouvrant une négociation sur l’intéressement ou la participation, doivent obligatoirement négocier deux points :
La loi fait évoluer la prime de partage de la valeur (PPV) qui peut, en 2024, être attribuée deux fois par an dans la limite des plafonds totaux d’exonération (3 000 € ou 6 000 € par salarié et par an) et pourra être placée sur un plan d’épargne salariale ou plan d’épargne retraite d’entreprise. De plus, elle pourra être versée à tous les salariés.
Pour les entreprises de moins de 50 salariés (du 01/01/2024 au 31/12/2026)
Pour les entreprises de 50 salariés et plus :
La loi encourage les entreprises de moins de 50 salariés comptant au moins 11 salariés à mettre en place des dispositifs de partage de la valeur.
À titre expérimental, et pour une durée de 5 ans à compter de la promulgation de la loi :
Si l’entreprise réalise un bénéfice net fiscal d’au moins 1% du chiffre d’affaires pendant 3 exercices consécutifs, et si elle n’est pas déjà couverte par un dispositif de partage de la valeur qui s’applique au titre de l’exercice considéré, elle devra, à partir du 1er janvier 2025, mettre en place l’un des dispositifs de partage de la valeur (au choix) :
Cette obligation entrera en vigueur à compter des exercices ouverts postérieurement au 31 décembre 2024, en prenant en compte les 3 exercices précédents pour l’appréciation du bénéfice net fiscal réalisé par chaque entreprise.
Les investisseurs plébiscitent cette démarche engagée, au service de la création de valeur.