Qu’appelle-t-on finance verte ?
Lorsque l’on parle de finance verte, nous pensons immédiatement à des projets d’investissement d’envergure comme des parcs éoliens, solaires... ou des projets d’entreprise qui auront des impacts positifs sur l’environnement. Nous oublions cependant qu’il existe pour les épargnants différents produits et dispositifs pour soutenir des projets d’économie durable et solidaire.
Être acteur de la finance verte, c’est possible
Il est tout à fait possible d’investir à votre échelle dans des fonds ou obligations verts à travers :
- Un compte-titres ordinaire.
- Un contrat d’assurance-vie (depuis le 1er janvier chaque contrat doit intégrer au moins un fond ISR – Investissement socialement responsable).
- Moins fréquent : un plan d’épargne en actions (PEA), si le fond ISR y est éligible.
- Une épargne salariale ou de retraite collective, si elles sont proposées.
- Un plan d’épargne retraite (PER).
- Le livret de développement durable et solidaire (LDDS).
Une obligation verte a pour objectif de financer des projets dans les énergies renouvelables, les véhicules propres et des solutions bas carbone. Des états comme la France se sont lancés dans des emprunts verts. Au 1er semestre 2019, ce sont près de 13,4 milliards d’euros qui ont été émis (selon l’organisation Climate Bonds Initiative).