Aide à la création d’entreprise - comment en bénéficier
Découvrez les types d’aides à la création d’entreprise, financières ou autres, et comment les obtenir pour concrétiser votre projet.
Les démarches pour la création d’une entreprise peuvent être perçues comme longues et fastidieuses pour les entrepreneurs. Pourtant, il suffit de suivre quelques étapes, peu importe le cœur de votre activité. On vous aide à y voir plus clair simplement.
L’Entreprise Individuelle (EI) est une forme d’entreprise simplifiée pour entreprendre seul. Aucun apport n’est requis à sa création et les obligations comptables sont restreintes.
Depuis le 15 mai 2022, toutes les EI nouvellement créées bénéficient d’un régime davantage protecteur au sujet de leur patrimoine personnel. Désormais, la responsabilité de l’entrepreneur est limitée aux biens utiles à l’activité professionnelle.
En option et pour encore plus de simplicité, le créateur d’une EI peut opter pour le régime fiscal et social de la microentreprise, moyennant le respect d’un plafond de chiffre d’affaires (CA) annuel.
Les sociétés de capitaux sont les plus couramment utilisées pour démarrer une activité professionnelle. Les entrepreneurs qui débutent dans cette démarche de création d’entreprise ont alors 3 choix possibles :
L’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) est la forme unipersonnelle de la SARL. Les règles juridiques qui régissent son fonctionnement sont donc similaires, excepté les aménagements nécessaires en tant que seul et unique associé. Voici quelques avantages :
Ce statut est assez méconnu du grand public. Pourtant, il offre des avantages pour ceux qui envisagent d’investir à plusieurs avec des associés qu’ils connaissent bien.
En effet, la Société en Nom Collectif (SNC) est définie par la responsabilité solidaire et indéfinie des associés. Outre les risques incombant à la nature même de cette forme juridique, ses atouts sont les suivants :
Vous désirez être accompagné dans vos démarches de création d’entreprise ? Prenez rendez-vous avec l’un de nos chargé d’affaires CIC.
Une fois le statut juridique choisi, l’entrepreneur, s’il le souhaite, doit trouver le nom de sa nouvelle entreprise, afin de déposer le nom à titre de la marque auprès de l’INPI(Institut National de la Propriété Intellectuelle). En amont, le site de l’Infogreffe est à consulter pour s’assurer que le choix est bel et bien disponible.
Ensuite, la domiciliation fait partie des démarches de création d’entreprise. L’entrepreneur et ses associés (s’il en a) doivent établir leur siège social pour avoir une adresse administrative et juridique. Pour domicilier une société, plusieurs options existent :
Si plusieurs entrepreneurs décident de s’associer pour créer une entreprise ensemble, l’étape suivante est de savoir qui sera nommé dirigeant.
Ce choix est purement stratégique et dépend des rôles prédéfinis de chacun pour l’entreprise, voire des personnalités. Dans une SARL, le dirigeant est nommé « gérant », alors qu’il s’agit du « président » au sein d’une SAS.
Bien qu’il ne puisse y avoir qu’un seul gérant ou président au sein d’une société, d’autres dirigeants peuvent également être désignés en contournant cette contrainte.
Par exemple, au sein d’une SAS, une option consiste à créer des postes de directeurs généraux et de directeurs généraux délégués. Une autre solution consiste à désigner une SARL comme présidente.
Le business plan est le document qui permet la présentation d’un projet d’entreprise dans sa globalité. Cet outil reprend :
C’est aussi le moment idéal pour penser aux possibilités de financement, comme avoir recours à un prêt pour création d’entreprise.
À cette étape, on peut également lister les aides auxquelles l’entreprise pourrait prétendre selon son cœur d’activité et mettre en lumière les possibilités de levées de fonds envisageables, une fois le montant du capital social nécessaire calculé.
Suivez le guide pour construire votre business plan
La rédaction des statuts d’une société demande d’être particulièrement soignée. En effet, son encadrement en dépend. On y retrouve plusieurs clauses, telles que :
Dans les statuts, le capital social doit être indiqué. La somme mentionnée est à déposer à la banque sur un compte au nom de la société. Une fois délivrée, l’attestation de dépôt permet alors de compléter le dossier à constituer pour la demande d’immatriculation.
Les créateurs d’entreprises réalisent, depuis le 1er janvier 2023, toutes leurs démarches administratives en ligne sur le site du guichet unique des formalités des entreprises.
Grâce à cette offre de service totalement dématérialisée et gratuite, tous les entrepreneurs peuvent immatriculer leur société au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) sans avoir à se déplacer, en remplissant un seul formulaire. La transmission aux organismes compétents est automatique.
Enfin, l’ultime démarche de création d’entreprise est de la rendre publique en publiant une annonce dans un Journal d’Annonces Légales (JAL). Le tarif de cette publication varie d’année en année (environ 197 € en France en 2023, hors Mayotte et La Réunion).
Un compte bancaire dédié à l’activité de l’entreprise est primordial. Pour une société, disposer d’un compte professionnel est obligatoire.
Par ailleurs, les entreprises individuelles (EURL, EI, EIRL ou micro-entreprise) sont exemptées de cette obligation légale, étant donné qu’elles ne constituent pas de capital social.
Néanmoins, dès lors que le chiffre d’affaires dépasse les 10 000 € durant 2 années consécutives, un compte courant dédié à l’activité doit être ouvert (pas forcément professionnel).
La démarche de création d’entreprise passe par plusieurs étapes, dont celle qui consiste à se couvrir des risques sous-jacents liés à l’activité démarrée. Certaines assurances sont exigées, comme celles des locaux, véhicules, salariés, etc.
Une profession réglementée impose également une assurance supplémentaire dédiée. Enfin, la responsabilité civile et professionnelle (RC Pro) est parfois indispensable et toujours fortement recommandée. Votre chargé d’affaires CIC se chargera de vérifier avec vous les réels besoins en assurances et garanties pour la pérennité de votre société.
En tant qu’employeur, dès lors que vous embauchez votre premier salarié, vous avez l’obligation d’adhérer à une caisse de retraite complémentaire Agirc–Arrco.
Cette dernière a pour mission de :
En fonction de la convention collective dont relève l’entreprise, le taux de cotisation sera fixé. Pour les démarches en elles-mêmes, elles sont plutôt simples, puisque tout se fait automatiquement lors de la première déclaration sociale nominative (DSN). Pour plus d’informations, rapprochez-vous de votre chargé d’affaires CIC !
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