Aide à la création d’entreprise - comment en bénéficier
Découvrez les types d’aides à la création d’entreprise, financières ou autres, et comment les obtenir pour concrétiser votre projet.
Tous les ans, environ 50 000 établissements professionnels trouvent un nouveau preneur1. L’aventure vous tente également ? Quel que soit votre degré d’avancement, armez-vous de patience, la reprise d’entreprise s’inscrit dans la durée. Plusieurs mois sont souvent nécessaires pour concrétiser une reprise d’entreprise. Entre la définition du projet et la signature de l’acte définitif, un seul objectif doit vous guider : identifier une affaire pérenne et alignée avec vos valeurs. Pour vous aider dans cette démarche, découvrez nos conseils pour reprendre une entreprise en toute sérénité.
Poursuivre une activité, telle est la motivation des candidats à la reprise d’entreprise. Contrairement à une création pure, le rachat d’une affaire en cours procure des avantages certains :
La première étape de votre plan passe par un état des lieux de votre profil de repreneur : motivations, objectifs, points forts et même faibles. Listez également vos compétences qui vous seront utiles pour gérer votre future entreprise.
En parallèle, prévoyez un audit de votre situation financière, tout particulièrement en vue d’évaluer votre marge de manœuvre en cas de baisse de revenus.
Enfin, l’une des clés de la réussite d’une acquisition d’une société consiste à s’entourer de spécialistes. De nombreux domaines entrent en jeu comme le droit, la fiscalité ou la gestion financière. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre conseiller CIC qui propose un accompagnement à chaque futur entrepreneur.
À partir du bilan de votre profil découle un ensemble de critères permettant d’affiner votre recherche d’entreprise. Vous pouvez alors réaliser une cartographie de votre futur programme en identifiant :
Après ce travail préliminaire, il est temps d’activer vos réseaux personnels et professionnels pour trouver une société. Vous pouvez aussi consulter les offres de reprise sur les bourses d’annonces en ligne.
Famille, amis, contacts professionnels peuvent vous aiguiller vers des opportunités dans le domaine de votre choix. Autrement, pour gagner du temps, confiez votre recherche à un mandataire-expert spécialisé dans la transmission d’entreprise. Il peut s’agir d’un expert-comptable, d’un avocat d’affaires, d’un notaire, etc.
Moteur de recherche des entreprises à reprendre, la Bourse de la transmission de BPI France recense toutes les annonces publiées sur les sites spécialisés. Vous y trouverez la majorité des offres en cours sur le secteur visé, allant des fonds de commerce aux PME, start-ups, etc.
Si vous envisagez de reprendre une activité entrepreneuriale, orientez-vous vers les organismes consulaires du secteur. La chambre de commerce et de l’industrie (CCI) ou la chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) détiennent des fichiers d’offres d’entreprises à consulter en ligne ou sur place.
Après l’identification de quelques références d’entreprises répondant à vos critères, place à la collecte d’informations et à la prise de contact avec le cédant.
Pour réaliser une analyse exhaustive, il est nécessaire de rassembler le maximum de données sur l’entité à céder avant de créer votre entreprise.
Lors d’un projet de reprise d’entreprise, sollicitez une rencontre avec le dirigeant sur place. Ce rendez-vous vous aide à montrer votre légitimité et votre sérieux.
Mais avant tout, vous allez pouvoir jauger le climat interne, l’urgence de la transmission ou comprendre le cœur de métier et ses enjeux.
Un interlocuteur prêt à vous communiquer des données sensibles prouve sa motivation à céder l’affaire. Notez que le respect de la confidentialité est indispensable à ce stade.
Avant de prendre votre décision, un premier diagnostic global est à effectuer. Côté interne tout d’abord, l’analyse des ressources actuelles (immobilier, matériel, stocks, effectifs, etc.) permet de faire un état des lieux précis de l’affaire cédée.
L’examen des comptes est tout aussi essentiel. Trésorerie, capitaux propres, endettement, évolution du chiffre d’affaires : de nombreux indicateurs permettent de juger de la santé financière de l’entreprise à reprendre.
Sur le plan externe, l’analyse micro de l’environnement pose les bases des perspectives de développement. Des informations telles que le marché concurrentiel ou les marges de négociation des clients donnent un premier aperçu de gestion.
Quant à la vision macro, elle évalue l’incidence de différents paramètres sur le fonctionnement de la structure comme les décisions politiques, l’économie ou la législation.
Si l’affaire à reprendre remplit tous vos critères, la phase suivante consiste à bâtir les fondements de votre future entreprise afin de donner des garanties au propriétaire.
Un business plan pose les bases de votre projet entrepreneurial. C’est avec ce document que vous pourrez notamment prouver que votre future structure est viable. Au cours de la recherche de financement, au CIC nous examinons avec attention ce dossier qui recense les éléments clés de votre approche.
5 parties détaillées composent un business plan, à savoir :
Il est important de distinguer la reprise d’une entreprise individuelle du rachat d’une société. Dans le premier cas, seul le fonds de commerce ou artisanal constitue l’actif cédé.
En revanche, en présence d’une société, vous devez faire un arbitrage entre le fait de reprendre le fonds (uniquement l’actif) ou les titres (l’actif et le passif).
Pour déterminer quelle option est plus appropriée à votre situation, faites appel à un conseiller spécialisé. Celui-ci sera en mesure de vous communiquer toutes les répercussions sur la gestion, du point de vue financier, fiscal et juridique.
La phase de recherche de fonds reste une étape essentielle pour tout porteur de projet. De nombreuses solutions s’offrent à vous, dont le financement bancaire. Consultez en premier lieu votre conseiller dédié CIC pour lui exposer votre dossier.
Vous avez également la possibilité de solliciter des prêts d’honneur ou des aides publiques. Et pour renforcer vos capitaux propres, le financement participatif appelle des investisseurs à contribuer à votre appel de fonds sous forme de :
L’ultime étape du plan de reprise consiste à rédiger une lettre d’intention, appelée LOI (Letter of Intent). Vous y consignez les modalités d’acquisition en demandant une période d’exclusivité.
Ce document de cadrage détaille les termes de l’offre, le sort des contrats actuels et les conditions suspensives. Au regard de l’enjeu de la transaction, la rédaction par un avocat ou un notaire est plus que conseillée.
Votre offre de reprise de l’entité validée, il reste à officialiser la transmission d’entreprise en recensant tous les éléments de négociation.
La signature du protocole d’accord avant la transaction finale acte l’entente des deux parties. Ce document engage le cédant et le repreneur à finaliser l’opération de transmission.
Tous les points de négociation y sont répertoriés ainsi que les droits et les obligations de chacun. En complément, le protocole précise le calendrier des actions à venir pour concrétiser la cession.
Après quelques semaines, vous allez conclure définitivement la reprise de l’établissement en signant l’acte de cession. Ce contrat officiel se déroule en présence d’un notaire, d’un avocat ou sous seing privé, selon l’opération réalisée. Des formalités de publicité sont ensuite effectuées pour entériner la passation de direction.
Chaque étape de la procédure de reprise exige un regard avisé afin de préparer au mieux la poursuite de l’affaire. Pour ce faire, et parce que nous soutenons ceux qui entreprennent, votre conseiller CIC propose une offre d’accompagnement dédiée aux futurs entrepreneurs.
Vous bénéficiez de nombreux services comme l’aide au montage du projet, l’accès à des bourses d’annonces ou la mise en relation avec des professionnels experts. C’est notre façon de construire pour que le monde bouge.
Découvrez les types d’aides à la création d’entreprise, financières ou autres, et comment les obtenir pour concrétiser votre projet.
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