D’où vient le Chief Happiness Officer (CHO) ?
Comme la plupart des nouveaux métiers, le Chief Happiness Officer nous vient tout droit de la Silicon Valley et plus précisément de l’ingénieur Chade-Meng Tan. Cet américain, 107e employé de Google, a inventé le concept après avoir consacré ses recherches au développement personnel et au bien-être.
Mission : améliorer le bien-être au travail
Beaucoup pensent que le travail du Chief Happiness Officer se limite à créer des défis amusants au sein de l’entreprise ou à proposer des jeux dans les salles de pause... Mais ce n’est qu’une infime partie de son activité.
En effet, le CHO doit avant tout bien comprendre les besoins des salariés et trouver les solutions leur permettant d’accomplir sereinement leurs missions (télétravail, horaires aménagés, mise à disposition d’une conciergerie, optimisation des espaces de travail, challenges internes, etc.)
Le profil polyvalent du CHO
Manager, communicant, doté d’une vraie capacité d’écoute : le profil polyvalent et fédérateur du CHO se professionnalise dans les grandes entreprises françaises et séduit peu à peu les TPE, PME et start-up.
En France, ce poste est à ce jour confié essentiellement à des employés ayant quelques années d’ancienneté et l’expérience de plusieurs postes. Ils ont ainsi une vision d’ensemble du fonctionnement de l’entreprise et des interactions entre les employés.
Faut-il nommer un CHO ?
Dans le cadre d’une stratégie de fidélisation des salariés et d’amélioration de leur bien-être au travail, un Chief Happiness Officer peut constituer un atout majeur. Proposer la fonction à un salarié de confiance, un jour par semaine par exemple, peut permettre de trouver plus rapidement des solutions.